La pelouse est au frigo



Au cœur d’un lieu séculaire témoin d’une période de l’histoire humaine, cette installation est une incitation à questionner notre perception d’un monde qui change continuellement et notre manière de considérer le vivant. Que veut dire prendre soin du monde vivant lorsqu’on cesse de se référer à une vision figée de la nature ?

D’un coté, à l’échelle de temps humaine le vivant est animé et parait stable, il ne change que très peu. De l’autre, nous savons que le vivant n’existe que comme étape d’un long processus qu’est l’évolution. c’est le paradoxe de la vie: sa propriété fondamentale est de se reproduire, de se «photocopier» d’une certaine manière, mais elle n’a su durer que parce qu’elle à su changer. Si l’on se place dans cette double polarité, que signifie alors «conserver», «maintenir» cette nature qui est en train de disparaitre de notre faute.

De là, y-à-t ‘il une nature du passé, une nature du présent ? Doit-on se préoccuper de celle qui va advenir ? Ou, au contraire doit-on plutôt se limiter à une vision fixiste, qui tend à maintenir ce qui reste et sauver ce qui fut ?






La pelouse est au frigo
Branches et racines de chêne et de chataigner, Mousses (bryophytes), tubes d’acier, aquariums, pompes, tuyaux, cartouches de co2
Vue de l’exposition Superstrate(s), Chapelle Sainte-Radegonde, Chinon
540cm x 270cm x 220cm
2022

















La pelouse est au frigo
Branches et racines de chêne et de chataigner, Mousses (bryophytes), tubes d’acier, aquariums, pompes, tuyaux, cartouches de co2
Vue de l’exposition Superstrate(s), Chapelle Sainte-Radegonde, Chinon
540cm x 270cm x 220cm
2022













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